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5 mois dans le sud de l'Inde
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29 mai 2014

Long is the road

Voilà un échantillon des deux roues qui pullulent dans les rues et les chemins indiens :

 

Des yamaha discover, des TVS, des Suzuki, des Hero Honda, des CVTi, des Yamaha RX 100, des Apaches, des Vespas pas trop ridés, des Activa, etc

Bref, un beau troupeau de petites cylindrées 100 à 250 cm3, qui se faufilent partout entre les files de voitures, ou dans les champs, hyper magniables !

 

C'est un vrai régal, que de nouveaux engins, parfois des très vieux, et de très beaux classiques comme les fameuses Royales Enfields, motos indiennes mais originairement anglaises, importées pendant la période de la colonie anglaise et maintenant nationnalisée. Eh oui, les british n'ont pas apporté que l'heure du thé en Inde !

 

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Samedi, en allant aux villages, nous avons pris le petit déjeuner sur la route, et j'ai croisé une bande de motards, tous en Royal Enfield, qui passaient le week end sur la route, en ballade.

 

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Sa vous donne envie de prendre la route, de filer tout droit vers l'hroizon, le soleil dans le dos, vous chauffant les épaules.

 

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Long is the road !

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27 mai 2014

Visites dans les fermes

La semaine dernière j'ai commencé les visites dans les fermes.

 

Au programme :

  • ramasser et préparer des échantillons de fourrages;
  • récupérer des échantillons de fumiers, hum !
  • interviewer les fermiers sur leurs pratiques d'élevage

 

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Et oui, encore les mains dans le fumier ! C'est beau la Science.

 

Les villages se situent après 2h de route, et un arrêt petit déjeuner sur une aire de repos d'une 2 fois 2 voies qui semble être l'autoroute nationale avec son péage, ses cars de touristes, ses camions de transports, et ses vacanciers, sans oublier ses vaches en bords de routes. En un peu plus rudimentaire, on retrouve bien les barrières de sécurité, les voies d'insertion, etc.

Pendant, mes visites, je passe la journée entre les champs et l'ombre du temple, là où je travaille ou fait les entretiens avec les éleveurs. Dans chaque village, il y a des temples, plus ou moins grands, mais tous très décorés de petites statues due le toit, et colorés vous ne pouvez pas les manquer !

 

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Les maisons aussi sont très colorées, avec des verts ou des roses criards pour certaines, faites de pierres rouges ou grises empilées en feuillets pour d'autres, ou encore au crépis de ciment, tout simplement.

 

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Les principales cultures sont les noix de coco et les noix d’Arica poussant toutes deux sur des palmiers. Ainsi, les paysages est tantôt savane, tantôt culture rectilignes de cocotier en dessous desquels poussent les fourrages et céréales, comme le maïs, le millet, les herbes de fourrage, etc.

 

 

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Les animaux pâturent un peu partout, librement ou au piquet. On trouve des chèvres, des moutons, des zébus, des buffles et des toutes petites vaches croisées Frisonne et Prim’ Holstein, fragilent dans ces conditions climatique mais au rendement laitier très intéressant pour les populations locales.

 

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Pause noix de coco obligatoire à chaque visite. Nous buvons l'eau de coco, très riches en nutriments et donc très bonne à la santé.

 

 

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Avec Ramya, ma traductrice Anglais/Kanada, la langue du Karnataka, district de Bangalore. Une maman extraordianaire et super sympatique, qui est revenu dans les études pour avoir son doctorat. Dimanche elle m'a accueillie chez elle, avec toute sa petite famille. Je me suis sentis aussi à l'aise qu'à la maison, sauf que je mangeais et je buvais ma première bière.............par terre et avec les doigts !

 

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La suite, à la prochaine page sur les fermes !

25 mai 2014

Bonne fête à toutes les mamans

 

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Bonnete Mamounette !!

 

 

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24 mai 2014

Grand temple de Bangalore

Dimanche 18 mai, je visite l’un des plus grands temples de Bangalore.

 

Ce temple est dédié en majeure partie à Krishna, mais d’autres dieux y sont représentés.

Il se situe au Nord de la Ville, sur une petite colline. Pour y aller je dois faire 1 heure de bus dans la ville. Le premier est un bus climatisé, et le deuxième ne l’est pas.

 Puis j'arrive en bas de la colline, où a été construit ce temple.

 

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Ce temple est tout spécialement prévu pour accueillir du monde quotidiennement. Une organisation toute particulière est mise en place, telle une visite de musée. Vous entrez par un couloir et des escaliers qui vous mènent dans un espace couvert, avec une multitude de barrières en métal pour guider les pratiquants et les visiteurs en colonnes, comme pour monter dans une attraction. Le monde qui attend déjà est impressionnant. Tous les jours, les gens se pressent pour faire leurs prières ou leurs passages devant les dieux. Des gens dans la file me disent que dans certains temples, les gens attendent 12 heures pour entrer. Des hommes à tokiwoki surveillent, ainsi que des caméras.

 

Puis, c’est notre tour. Il faut déposer ses chaussures, et les caméras dans des sacs à légumes ou à riz, que l’on retrouvent à la sortie. Puis vous commencez votre ascension vers le temple, en empruntant des marches en marbre. Des petites fontaines sur les côtés vous permettent de vous lavez les pieds et les mains, chose obligatoire.

 

Une fois dans l’enceinte, vous découvrez plusieurs blocks en marbre, surmontés de statuts et de toits en or, et à l’arrière le temple en lui-même.

 

Vous suivez en ligne les pratiquants, et passez dans les petits temples, avec les dieux exposés à l’abri, entourés d’or et d’offrandes.

 

Et quand vous entrez enfin dans le grand temple, vous êtes subjugués par l’hôtel immense en face de vous tout en or, brillant et imposant, par le plafond peint selon plusieurs fresques de la mythologie hindu, par les colonnes de marbres et par l’ambiance. On y entend des clochettes, des prières chantantes en hindi, mais c’est calme. L’air sent les fleurs déposées de partout en offrande, les fruits, l’encens, les bougies parfumés, etc.

Les gens marchent, font des signes vers le feu, puis vers leurs têtes, vers les dieux. Certains se jettent au sol, en une prière. D’autres sont assis en tailleur, les yeux fermés.

 

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Voici Krishna et l'une de ses femmes

 

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Lorsque vous être rassasié de prières, d’odeurs et de coup d’œil, vous descendez sous le temple. Et comme tout attraction, il y a les souvenirs à la fin : des tableaux (que l‘on retrouve partout, chez les gens, les commerces, les bureaux, etc.), des livres, des objets, des jouets, des clés usb, des miroirs, des bibelots, des friandises aux effigies des dieux, etc. Puis c’est une zone de nourritures, vous pouvez acheter des quantités de différents plats, pour la plupart fris, mais un bol de riz est offert à tous le monde, comme dans tous les temples.

 

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Voici un exemple de statut, couverte de pierres, de fleurs, de colliers, et d'autres objets précieux.

 

Voilà c’était le visite du temple

24 mai 2014

Destination Bangalore

Vendredi 16 mai, jour du départ pour Bangalore.

 

Par sécurité l’organisme de mon stage m’a pris un vol et non pas un trajet en train. Je regrette un peu, car je manque certainement de très beau paysage, mais je suis très chargée et seule.

 

Je pars donc par la voie des airs, à bord d’un petit avion, surtout après avoir testé le A 330. Un vol sans souci, ni turbulence, et des paysages arides de champs, séparés par des monticules de terres ou des palmiers, aux mêmes usages que les haies, les arbres fruitiers et les peupliers en France.

 

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Bangalore est une ville en plein développement. Elle reflète vraiment l’Inde en expansion.

De très nombreuses compagnies étrangères, notamment en software (siemens par exemple) ont choisi cette ville pour s’installer. Ce qui ouvre de nombreuses offres de travail pour les résidents, et donc un rythme de vie plus urbain et plus tourné vers la modernité. La mentalité, bien que toujours respectueuse des traditions, est beaucoup plus ouverte. Ainsi les tenus vestimentaires sont plus souvent européennes, les centres commerciaux abondent, les bus sont pour certains climatisés, les religions sont beaucoup plus mixées, etc. On y trouve même depuis peu de temps le métro aérien.

Cependant, en contre partie le trafic est totalement bouché et bruyant jour et nuit, car la densité de véhicule augmente avec le nombre de travailleur.

 

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20 mai 2014

Dans les rues d'Hyderabad

Voici quelques photos prises dans les rue d'Hyderabad :

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Voici Krishna en bleu et la plus célèbre de ses milliers de femmes. Cette peinture est au-dessus d'un temple. Ces derniers pullulent dans les villes et les villages, peut être un tous les 500m, avec des formes variées mais souvent aux couleurs vives, et surmontés de toits couverts intégralement de statuts des dieux et de leurs avatars. Ces templs sont pour la plupart pas vieux du tout, bien au contraire, faits de ciment peint par la suite.

 

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Cette peinture provient d'un mur d'un miniscule temple.

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Et celle-ci, d'une façade d'un commerce en plein milieu d'Hyderabad. On retouve comme très souvent le dieux avec son animal qu'il chevauche (paon, tigre, oie, taureau blanc, rat, aigle blanc, l'élephant, le cygne, le cheval, le daim, le vautour, le buffle, etc.). La multitude de main ou de tête représente le pouvoir du dieu, sa force, le troisième oeil, l'esprit, tout comme la paume de la main ouverte face à vous symbolise le pouvoir et apaise les peurs.

Les objets qu'il tient ont tous une signification, de pureté, de force, de guerrier, etc., et sont souvent la fleur de lotus (la pureté spirituelle), le septre, le conque (le son de l'univers), un crâne d'humain (rappellant la mort obligatoire de toute chose sur terre), la plume de paon, le miroir (tous deux pour la beauté), l'arc, l'épée, etc., pour en citer quelques uns.

Les dieux ont tous des facies très feminins avec des yeux très fins, des sourires et des traits délicats, même les mâles (exception du dieu suprême Brahman, qui a LA moustache, comme tous les hommes en Inde)

On retrouve aussi le collier de fleur (blanc pour les jacinthe, rouge pour les isora par exemple), de l'encens, des fruits, et des atourts en or et en quantité fabuleuse. Sur les hotels religieux et sur les photos de dieux, l'or et les fleurs sont omniprésents, en image comme en réalité.

 

Chaque détails de l'image doit évoquer quelque chose pour celui qui la regarde. Ce n'est pas de l'art pour l'art, mais elle doit amener celui qui la regarde dans un état de méditation. Et donc, la posture (assise pour la bienveillance, debout statique pour la majestuosité, debout dynamique pour la danse ou le combat sans pour autant aucun signe de tension), la présence de l'animal d'accompagnement, le nombre de bras, les objets, etc., sont des informations spéciales pour la vénération du dieu.

 

 

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Voici, un taxi auto rickshaw, le fameux petit taxi indien. Ici il sert de transport de marchandise, avec sa remorque à l'arrière. Avant il ne s'appellait que rickshaw, et le conducteur avait pour moteur ses jambes car il s'agissait d'un vélo. maintenant avec la modernisation, c'est un petit moto !

 

 

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 Et voici une rue du centre, normalement bondée.

 

 

 

Par contre, autant au Bénin, j’ai vu la carence alimentaire avec les ventres et les bras des enfants gonflés par la malnutrition et la pauvreté. Mais c’était en campagne, et donc au sein d’une communauté, avec de l’entraide, une vie paisible même si elle était pauvre.

 

Par contre en Inde, on y voit la misère.

Dans les campagnes c’est la même chose qu’en Afrique. Mais dans les villes, c’est différent.

Les métropoles indiennes sont tellement denses en population ! Tout le monde ici fuit la vie des travaux des champs, croyant en un avenir forcement meilleur à la ville. Mais la demande est forte, au contraire des places dans le travail et pour le logement.

Pour les plus mal lotis, ils dorment aux bords des routes, directement sur la terre battue, sous des tentes faites de tissus, de sac en plastiques et autres déchets. Les bidonvilles sont un labyrinthe de tôles ondulées, de cabanes de quelques m2 avec loyer, aux passages insalubre, et aux lois particulières et bien établis. Et changer de vie est souvent impossbile. Ils sont regardés avec dédain part les autres indiens, car ils forment une caste inférieure. Ils vivent en famille, les gamins trainent les pieds nus dans les saletés. Les coqs, les chiens, les poules sont autour. Les gens sont maigres et physiquement usés. Je les croise tous les matins pour aller à l’université.

Et c’est leur vie, ou de la survie, cela dépend de comment on le voit.

 

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18 mai 2014

Un joyeux anniversaire

Mardi 13 mai, c’est l’anniversaire de Nicolas.

Je lui souhaite un bon anniversaire, comme il se doit ! Mais une surprise nous attend tous les 2. A 22h Anita, Padu et Jasu m’appellent sur mon portable, alors que je suis dans ma chambre. Je dois venir rapidement, avec mon ordinateur et ma clé internet, c’est impératif.

 

Arrivée devant leur chambre, je pousse la porte d’entrée et découvre un gros gâteau posé sur le lit, où « Happy Birthday Nicolas » est dessiné sur le dessus, avec de la crème orange et verte. J’ai les jambes coupées par cette gentillesse. Elles ne me connaissent que depuis 1.5 mois, elles n’ont jamais vu Nicolas, je ne leur ai parlé de cet anniversaire qu’une seule fois. Il n’empêche qu’elles ont appelé un livreur à 21h pour commander un gâteau, à manger tous ensemble pour que l’on ne fête pas l’anniversaire de Nicolas chacun de son côté du Monde.

 

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Nous appelons Nicolas sur Skype avec mon ordi. Elles allument les bougies, et nous chantons "un joyeux anniversaire" (pas un nonanniversaire!), en anglais attention ! Il souffle ses bougies (oui oui, on peut le faire avec Skype, c'est beau la technologie ! Non bon d'accord, j'ai apporté le souffle du côté indien), puis nous découpons le gâteau pour en manger une part (en lui décrivant le goût quand même), pendant que Nicolas échange avec les filles via Skype.

 

C’est un gâteau au yaourt parfumé à la cardamone, avec une épaisse couche de crème sucrée tout autour, que vous pouvez manger ou enlever, selon vos goûts, mais qui a pour principal objectif de protéger le gâteau contre la chaleur et l’air sec. Il reste ainsi savoureux, sous ce climat exigeant.

 

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C’est une très belle démonstration d’accueil et de partage pour moi ! Parce que rappelons-le, un gâteau n’est pas la denrée la moins chère en Inde.

15 mai 2014

Food made in home (bedroom)

Voilà 10 jours que les vacances ont commencé pour les étudiantes en licence et master. Il ne reste donc plus que les filles en « post graduation » et la petite blanche !

 Le messe ne peut donc pas servir pour une dizaine de personne, nous devons donc faire nous même la nourriture le soir.

 

C’est tout une orgnisation bien agencée : pendant que certaines coupes les oignons, les piments, les « ladiesfingers », d’autres font cuire le riz, ou lave la vaisselle sale.

 

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Tous les plats sont préparés selon la même base :

  • Du riz ;
  • Une soupe faite d’oignons, de tamarin broyé, de feuilles aromatiques, de sel et des piments coupés ;
  • D’un cari, où l’on fait cuire intégralement dans de l’huile, des piments, des pois, au moins 4 types de graines, moutarde, coriandre, anis, etc., des poudres de condiments de piment, de curry, des choses donc je ne sais toujours pas le nom en français, etc.

Après cela, les variantes sont toutes possibles : avec des patates, du poulet, des tomates, des oeufs broyés, du piment, des légumes locaux, de la crème, etc.

 

Et l’on finit avec du « curd » gras et doux, que vous pouvez accompagner de riz pour faire une sorte de riz au lait, si vous n’avez pas eu assez de riz avant.

 

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Voici notre chef de cuisine proclamé. C'est Saju, maman d'un petit garçon, qui a repris ses études pour être chercheur vétérinaire, après avoir travaillé plusieurs années comme vétérinaire. Elle fait parti des quelques filles de l'université déjà mariées. Elle porte donc une bague en argent à chaque pied, et deux colliers traditionnels en or.

 

 

Et donc tous les soirs, nous mangeons dans les chambres, avec des ustensiles de première gamme, mais dans la plus simple et agréable convivialité.

 

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13 mai 2014

Passage chez les couturières

Après avoir acheté quelques kameez, je dois les faire ajuster et coudre les manches.

Les filles me conduisent donc chez leurs couturières.

Nous prenons une rue à côté de l’hôtel, et après 100m, nous tournons subitement à droite, dans une ruelle un peu plus large que les épaules.

 

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Elle donne sur un ensemble de logement isolé du bruit et de la circulation.

Nous passons un portail bleu et marron, et arrivons chez des habitants, où deux couturières sont affairées à leurs travaux.

Elles travaillent sur des chaises plastiques rehaussées par un pile fulgurante de coussins, sous un ventilateur qui brasse l'air chaud de la fin de journée.

La pièces est envahit de montagnes de vêtements et de morceaux de tissus de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Leurs machines à coudre sont à pédale. Les murs sont bien sûr décorés de multiples affiches, calendriers, et autres images des divers dieux hindous, avec quelques biblots religieux, couverts de poussière et de toiles d'araignée abandonnées.

Vous n’avez qu’à leur montrer ce que vous voulez, et elles vous font les modif’ de façons très simplifiées, en quelques aller-retour de fil.

 

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12 mai 2014

Nos voisins les Hommes

Vendredi 2 mai, après une longue journée chaude à l’université, me voici dans ma chambre, assise à mon bureau en train de travailler sur le plan de mon mémoire. J’ai le temps, car les filles sont toutes en vacances ou partis en week end à différents mariages. Quant tout a coup, j’entends à ma fenêtre, les branches du manguier bruisser et bouger comme si un poids lourd s’était abattu sur les branches.

Je regarde, peut être qu’une lourde branche a cédé ? Ah non !

Dans l’arbre à côté de moi, il y a un énorme singe qui se ballade de branche en branche. On est loin du gabarit d’un saïmiri en Guyane. Celui-ci est gros, brun, un museau un peu allongé et une longue queue qui lui sert de balancier pour traverser ces poutres naturelles.

Ni une, ni deux, au revoir la méthodologie appliquée, bonjour le singe ! Je file dehors, car il est parti sur le toit de mon logement.

Et il est là, posé sur son promontoire, nous dominant, peut être ne nous remarquant même pas.

 

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Le gardien est bien assez tôt informé, et le singe disparaît derrière les autres immeubles. Bon ! Et bien maintenant que je suis dehors, allons manger un bout. Je connais bien d’autres filles dans l’hôtel (elles sont toutes venues au moins une fois me demander mon nom, d’où je viens, ce que je fais, et que je dois venir les voir un jour dans leur chambre pour parler un peu), mais ce soir je veux changer du riz.

 

Je pars donc dans le petit resto que m'ont montré les filles. Le patron me reconnaît maintenant, à force de passer grignoter. « Uncle », c’est le nom que l’on donne à tous les hommes en Inde pour les interpeller. Comme en Afrique de l’Ouest, les femmes c’est « Tati ».

Ils me préparent des dahi puri et des pani puri fait d’une pâte très fine fris, avec des légumes émincés, du poivre, des feuilles de menthe et du curd le yaourt indien très gras. En mangeant, je me fais surprendre cette fois par un buffle à côté de moi. C’est l’heure où rentrent les animaux.

 

Et tout ceci, apparement n'a rien d'anormal pour la population. C'est logique, un macaque à la fenêtre, voyons !

 

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