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5 mois dans le sud de l'Inde
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20 mai 2014

Dans les rues d'Hyderabad

Voici quelques photos prises dans les rue d'Hyderabad :

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Voici Krishna en bleu et la plus célèbre de ses milliers de femmes. Cette peinture est au-dessus d'un temple. Ces derniers pullulent dans les villes et les villages, peut être un tous les 500m, avec des formes variées mais souvent aux couleurs vives, et surmontés de toits couverts intégralement de statuts des dieux et de leurs avatars. Ces templs sont pour la plupart pas vieux du tout, bien au contraire, faits de ciment peint par la suite.

 

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Cette peinture provient d'un mur d'un miniscule temple.

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Et celle-ci, d'une façade d'un commerce en plein milieu d'Hyderabad. On retouve comme très souvent le dieux avec son animal qu'il chevauche (paon, tigre, oie, taureau blanc, rat, aigle blanc, l'élephant, le cygne, le cheval, le daim, le vautour, le buffle, etc.). La multitude de main ou de tête représente le pouvoir du dieu, sa force, le troisième oeil, l'esprit, tout comme la paume de la main ouverte face à vous symbolise le pouvoir et apaise les peurs.

Les objets qu'il tient ont tous une signification, de pureté, de force, de guerrier, etc., et sont souvent la fleur de lotus (la pureté spirituelle), le septre, le conque (le son de l'univers), un crâne d'humain (rappellant la mort obligatoire de toute chose sur terre), la plume de paon, le miroir (tous deux pour la beauté), l'arc, l'épée, etc., pour en citer quelques uns.

Les dieux ont tous des facies très feminins avec des yeux très fins, des sourires et des traits délicats, même les mâles (exception du dieu suprême Brahman, qui a LA moustache, comme tous les hommes en Inde)

On retrouve aussi le collier de fleur (blanc pour les jacinthe, rouge pour les isora par exemple), de l'encens, des fruits, et des atourts en or et en quantité fabuleuse. Sur les hotels religieux et sur les photos de dieux, l'or et les fleurs sont omniprésents, en image comme en réalité.

 

Chaque détails de l'image doit évoquer quelque chose pour celui qui la regarde. Ce n'est pas de l'art pour l'art, mais elle doit amener celui qui la regarde dans un état de méditation. Et donc, la posture (assise pour la bienveillance, debout statique pour la majestuosité, debout dynamique pour la danse ou le combat sans pour autant aucun signe de tension), la présence de l'animal d'accompagnement, le nombre de bras, les objets, etc., sont des informations spéciales pour la vénération du dieu.

 

 

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Voici, un taxi auto rickshaw, le fameux petit taxi indien. Ici il sert de transport de marchandise, avec sa remorque à l'arrière. Avant il ne s'appellait que rickshaw, et le conducteur avait pour moteur ses jambes car il s'agissait d'un vélo. maintenant avec la modernisation, c'est un petit moto !

 

 

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 Et voici une rue du centre, normalement bondée.

 

 

 

Par contre, autant au Bénin, j’ai vu la carence alimentaire avec les ventres et les bras des enfants gonflés par la malnutrition et la pauvreté. Mais c’était en campagne, et donc au sein d’une communauté, avec de l’entraide, une vie paisible même si elle était pauvre.

 

Par contre en Inde, on y voit la misère.

Dans les campagnes c’est la même chose qu’en Afrique. Mais dans les villes, c’est différent.

Les métropoles indiennes sont tellement denses en population ! Tout le monde ici fuit la vie des travaux des champs, croyant en un avenir forcement meilleur à la ville. Mais la demande est forte, au contraire des places dans le travail et pour le logement.

Pour les plus mal lotis, ils dorment aux bords des routes, directement sur la terre battue, sous des tentes faites de tissus, de sac en plastiques et autres déchets. Les bidonvilles sont un labyrinthe de tôles ondulées, de cabanes de quelques m2 avec loyer, aux passages insalubre, et aux lois particulières et bien établis. Et changer de vie est souvent impossbile. Ils sont regardés avec dédain part les autres indiens, car ils forment une caste inférieure. Ils vivent en famille, les gamins trainent les pieds nus dans les saletés. Les coqs, les chiens, les poules sont autour. Les gens sont maigres et physiquement usés. Je les croise tous les matins pour aller à l’université.

Et c’est leur vie, ou de la survie, cela dépend de comment on le voit.

 

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Commentaires
P
Mourir de faim alors qu'il y a 150 à 200 kg de bavettes, faux filets onglets et entrecôtes sur pattes qui sont couchés au milieu de la rue, c'est comme aller à la fête de l'andouille ou de l'escargot en pleine période de régime. <br /> <br /> "Ne mollis pas mon Blaise, t'as la loi pour toi"<br /> <br /> PEJAT
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