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5 mois dans le sud de l'Inde
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31 juillet 2014

Retour dans les fermes 2

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Un petit tour dans les étables !  Des plus rustiques et pratiques en saison chaude.....

 

 

 

 

 

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....... aux plus modernes des villages ! 

Pour information, la Jersey de gauche n'a pas arrêté de meugler pendant tout l'entretien. Les autres étaient sages.

Eh oui, parfois on se pose même sur les auges des vaches pour faire les entretiens.

 

 

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Même l'aliment pour vache est dédicacé avec des dessins très locaux. Exemple ci-dessous.

 

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Je vous rassue, je n'ai jamais vu une fermière avec tout cet or en bijoux sur elle comme sur le sac d'aliment, même s'il est vrai que les indiens adorent les bijoux en or.

 

La très grande majorité des femmes ont un moins des boucles d'oreille en or tous les jours. Et bien sûr pendant les mariages, la mariée est parée d'or, dans les cheveux, le long de sa natte, en ceinture, bracelets, brassards, au nez, aux oreilles, plusieurs colliers, aux chevilles, etc.

Rentrer dans une bijouerie en Inde c'est rentrer dans la caverne aux merveilles.

 

 

 

 

 

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27 juillet 2014

Retour dans les fermes 1

Pour continuer mon travail et comprendre les systèmes d'élevages indiens, je pars dans les fermes avec Ramya (à gauche) faire des entretiens, qu'elle me traduit du Kanada en Anglais.

 

Les éleveurs peuvent alors m'expliquer toutes leurs démarches, leurs besoins, leurs pratiques etc.

 

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Nous voici toutes les deux au boulot, sur les marches du temple du village.

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Parfois nous allons directement chez les gens. Nous avons alors droit à une petitit tasse de thé !

 

 

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Là il s'agit de foin issu du millet, sur-élevé au dessus du sol pour éviter les moisissures, et séché au soleil. Comme cela, durant la saison sèche, quand l'herbe de pâture ou les fourrages verts manquent, le foin est disponible pour nourrir les animaux.

 

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Toutes les fermes, à quelques excections près, produisent du lait, car il rentre dans la consommation de tous les jours, mais aussi parce que l'Inde est un grand consommateur de lait. C'est d'ailleurs le premier pays produceur mondial. Mais pas le premier exportateur, car la consommation dans le pays est très haute.

En plus des races locales du types zébu, il y a de plus en plus de vaches de races européennes dans les fermes, des Holstein, des Jersey par exemple.

Mais les buffles sont aussi des animaux courant dans les productions laitières en Inde. Leur lait est plus gras, mais ils en produisent moins par jour , 1 à 2 litres contre plus de 12 littres par jour pour une Holstein en Inde.

Et à côté, il y a parfois des chèvres, des moutons et/ou des poulets pour la peau, la laine et la viande.

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Ces visites dans les fermes sont nos petits moments de paix avec Ramya, loin de l'agitation et de la pollution de la ville.

 

 

 

22 juillet 2014

Retour sur Bangalore

Et c'est finalement le retour pour Bangalore,.......

 

mais en train cette fois.

 

Encore une fois, il faut tout charger, les sacs, les gens, les motos, etc. TOUT !

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Et c'est parti pour 2h30 à peine de train, petit air conditionné dans ce wagon, film en indhi et paysage à la fenêtre.

Des gâteaux sont vendus pendant un trajet, par un serveur transportant tous les gâteaux épicés et huileux dans un seau en plastique dont la netteté est,.....  peut être,..... légèrement,...... à suspecter !

 

Et puis vient le tour de la vente de tasse de thé, le CHAI, auquel je ne résiste pas !

 

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A l'arrivée, on ne voit pas de rampe, de parcerelle, ou quoi que ce soit pour rejoindre l'accueil de la gare.

 

Pas de souci, nous passons sur les rails, c'est bien sûr !

 

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Encore un petit tour de uttho !

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A travers la circulation surbondée et bruyante de la grande ville.

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18 juillet 2014

De retour à Mysore 3

 

 

En enfin, nous avons finis dans la petite échoppe d'un fabricant d'huiles essentielles et d'encens. 

 

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Lui et son frère ont repris le business de leur père, et vendent en grande quantité des huiles et des bâtons d'encens sur Mysore.

lls nous ont montré comment faire l'encens ; l'odeur provient souvent des pétales de fleurs comme le jasmin, séchées puis broyées très finement ; le broyat est ensuite mélangé à de la colle, formant une pâte molle ; elle est ensuite roulée avec la main sur la table, comme avec de la pâte à modeler, pour s'agglomérer autour et le long du bâton;

Et voilà, il ne reste plus que l'étape de séchage.

 

 

 

Voici quelques unes des fioles d'huiles essentielles qui remplissent toutes les étagères autour de nous.

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Nous passons un petit moment à sentir chacune des huiles, fleur de pastèque, patchouli,  fleur de lotus, fleur d'oranger, musc, etc.. Dans cet univers, comme aux temps des grands parfumeurs du XIXème à Paris ou à Florence, le même défi persiste :

capturer l'essence invisible des Odeurs.

 

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15 juillet 2014

De retour à Mysore 2

 

 

A la suite de notre visite du temple, nous devons redescendre vers Mysore, où d'autres belles places nous attendent.

 

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Petite image de notre Utto, dont le chauffeur a été génial. Il nous a attendu et accompagné, selon toutes nos envies de ballade.

Il était toujours souriant et discret.

 

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Dans la descente, nous nous arrêtons devant cette statut gigantesque, pendant les rites religieux au crépuscule. Il s'agit de Nanti, la vache sacrée en Inde, toujours représentée dans cette position, une patte avant relevée. D'où le nom de la colline, Nanti Hill. 

Nanti est aussi l'animal sacré et compagnon avec lequel Shiva, l'un des dieux , se déplace.

 

La vache reste un animal sacré depuis l'Inde antique (son nom dans certaines langues locales veut dire "à ne pas blesser"), car la population voit dans l'animal, le fait qu'il offre une grande quantité de le lait qui peut nourrir d'autres êtres vivant, tel un don maternel propre au bovin. Les excréments de la vache sont aussi utilisés, comme engrais. On reconnaît même les excréments et les urines comme purificateurs, bref toute une histoire de vache.

 

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Et nous voici arrivés dans le marché nocture de Mysore, aux milles couleurs, où s'étalent les fruits, les légumes, l'encens, les poudres, les jouets, les récipients ménagés en plastique coloré, et bien d'autres choses.

 

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Avec ses bracelets étincelants,

 

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Ses holy powders, pour les fêtes, les religions, les points et/ou traits sur le front de tous les jours, pour les dessins sur le sol, etc.

 

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Les fleurs en quantité phénoménale, pour parer les petits et les grands hôtels des dieux dans les temples, les magasins, les maisons, les voitures, les entrées d'hôtel, etc.

Et tous les jours, des vendeurs fabriquent des mètres et des mètres de fleurs tressées, pour les vendre sur le bord de la route.

 

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Ici, il s'agit de colliers que les mariés portent pour les cérémonies. Les mariages peuvent avoir lieu durant à n'importe quel jour de la semaine.

Il faut donc une production journalière de colliers.

 

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Et bien sûr, au milieu de tout cela.................il y avait une vache !

 

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11 juillet 2014

De retour à Mysore 1

 

C'est le départ d'Ooty en direction de Mysore. Tôt le matin et à la fraiche, nous retrouvons notre bus pour un voyage de 3h, dans les méandres de la montagnes.

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En chemin, une pause est organisée pour prendre un repas sur le bord de la route, dans un petit resto.

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Au menu, des bettraves en salade, du dal (des pois dans une sauce épaisse et douce), des chapatis (des galettes de pain), du sambar (sorte de soupe épicée pour accompagner le riz et les légumes), du riz bien sûr, du curd (le yaourt crémeux et frais), et un dessert parfumé à la cardamone.

Et obligatoirement après tout cela ; une tasse de chai, le thé indien !

 

 

 

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A Mysore, nous partons en utto, le petit taxi jaune, pour Nanti Hill, la colline qui surplombe la ville à 25 km. Un temple et un petit marché sont posés tout en haut, dans une ambiance plus calme que l'activté de la ville en contrebas.

 

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Les singes pullulent dans la zone, déambulent dans le temple et grimpent sur les statuts, on se croirait dans le Livre de la Jungle.

 

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Voici Ganesha, le dieu à tête d'éléphant, avec son animal divin, le rat.

 

Après avoir visités le temple avec les fidèles, pieds nus, être passés devant chaque hotel avoir déposés dans les mains des Brahmans des couronnes de jasmin en offrande aux dieux, nous faisont le tour de ce petit lieu reculé.

 

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Pour le quatre heure, je prends un épis de maïs bouilli, sa me rappelle le Bénin et c'est délicieux.

 

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Nous visitons le petit marché.

 

 

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Et achetons quelques "snacks". On ne sait que choisir !

 

 

8 juillet 2014

Nilgiri Rail

 

Arrivés à Ooty, passée la visite de la fabrique de thé, nous partons avec tous nos bagages dans le petit train d'époque, en direction de Coonor.

Il s'agit de train qui transportait le thé juqu'à la mer, vers les bateaux de commerces.

Il a été conservé et entretenu, ce qui permet de voyager encore à l'heure actuelle à travers les montagnes, avec la même source d'énergie que dans le passé, traction à la vapeur.

 

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Tout le monde en voiture ! Même les sacs de foin, feuilles, légumes, etc.

 

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Un petit réglage avant de repartir ?

Non,  certains wagons sont laissés à la gare de Coonor, car le train poursuit son chemin encore pendant 2 heures.

Nous avons le temps pour un thé et des chapatis, avant de reprendre le train.

 

 

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Nous voyageons donc à travers les montagnes, au dessus des précipices, contre le flanc rocailleux, entre les conifères, les fenêtres ouvertes, sous le soleil et contre le vent frais....

 

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.... passant devant les villages et les champs de thé.

 

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Pour finallement, passer la nuit à 2250 m d'altitude en Inde.

 

 

4 juillet 2014

Arrivée à Ooty

 

Après une nuit dans l'arbre, sans incident majeur hormis une araignée dans mon lit, nous partons en direction de Ooty, 2250 m.

Nous grimpons en jeep sur une route large pour un véhicule (le bus ne passe pas par ici), en flanc de montagne, le long des champs de culture de thé.

Le klaxon est donc de rigueur, ici plus que n'importe où.

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Au fur et à mesure que nous montons, le paysage change, les arbres de région chaude sont remplacés par des conifères, la température se rafraichit, les cultures ne sont plus sous forme de parcelles alignées au même niveau, mais en terrasses.

Ce type d'agriculture permet de cultiver en montagne sur des terrains aménagés horizontalement, étagés et soutenus par des levées de terre idéales pour retenir l'eau, le terrain drainé, l'engrais, etc.

 

 

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Ooty est très connue pour son thé, mais aussi comme station balnéaire pour les touristes actuels et les grands seigneurs d'antant. Ils pouvaient venir pendant l'été pour profiter du climat plus frais, par rapport au climat plus sec et chaud de leur résidence à Mysore, Pondicherry et autres. Eh oui, il neige à Ooty en hiver !

 

Quant au thé, il est produit sur ces montagnes, appelées Montagnes bleues, Nilgiri. Il était et reste très reconnu, car le goût amer est plus faible que le thé d'Asie. Il est considéré comme l'un des meilleurs thés, plus fin et plus doux. Ce fut donc un grand succès à l'époque, les gens étant habitués au thé venant des bâteaux de commerce entre l'Europe et la Chine.

Le thé était transporté en train jusqu'à la côte pour être chargé dans les navires de commerce.

 

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Voici un exemple de champs de thé qui dominent le paysage.

 

 

Nous ne passons même pas par le logement, nous visitons dès notre arrivée une frabique de thé.

Pour produire le thé en poudre comme il est consommé en Inde, plusieurs machines se succèdent :

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Le broyage des plantes, fraîchement ramassées feuille par feuille.

 

 

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La fermentation et l'étalage de la poudre sur les tapis roulant.

 

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, Le séchage 

 

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La séparation de la poudre des les feuilles de thé selon la granulométrie. Ceci permet de définir et de séparer le thé selon sa qualité ... et son prix, bien entendu.

 

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Et l'étape la plus importante, la dégustation et l'achat de thé !

 

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